Post perdu & Amour platonique

Je ne déteste rien plus fort que LA machine, LA technologie qui plante et me laisse en rade, me transformant en un alien féroce et bruyant, je gronde, gronde et gronde encore plus fort face à THE informatique défaillante ! Pourquoi suis-je l’un des derniers dinosaures n’utilisant ni Tweeter ni Tinder ni… ? Parce que les applis qui plantent plus souvent qu’à leur tour accroissent mes sentiments de perte de temps et de « dépendante vulnérabilité ». Tout ce que peut haïr mon moi « freak control ».

Tout ça pour dire que, après avoir installé – il y a bien longtemps - l’appli Overblog, je l’utilise enfin. Je rédige, je corrige, je fignole et je publie. Cool, j’entre dans l’ère du 2.0 ! Vérification… Putain il n’y a rien ! Comment ? Quoi, rien ? Ben si, rien de rien ! Disparue ma prose ! Je me sens escroquée, filoutée par la new tech, par les applis, par le monde des geeks !

Refaire le post, retrouver cette inspiration d’un moment passé ? Ce ne serait qu’un ersatz sans sel ni épice. Son sujet était source de débat autant que d’inspiration pourtant.

En effet, je m’interrogeais sur l’amour platonique, eu égard aux sentiments inhabituels que j’éprouve pour un nouveau jeune homme de ma connaissance (le magnifiquement souriant L.). Attraction quasi-incontrôlée pour lui ; non l’envie mais le besoin qu’il soit dans ma vie, l’envie, pour moi, d’être « à la hauteur » (de quoi en fait ?), besoin de lui parler, de le voir… bref tout ce qui fait que le cœur s’emballe et que les papillons s’invitent à la fête. Dans le même temps, impossible d’imaginer autre chose que des hugs avec lui.

Je tourne et retourne ces évènements, analysant sous tous les angles. Nous skypons et whatsappons. Le lire illumine ma journée, le voir sourire me met sur un nuage.

Bien plus que de l’amitié, n’est-ce pas ? Est-ce pour autant de l’amour ? L’amitié est aussi une forme d’amour ? CQFD : c’est une amitié ++ et puis voilà !

Assez de tergiversations et d’analyses : ressentir, vivre et carpe diem !